Choisir nos mots pour mieux nous faire comprendre
Choisir nos mots pour mieux nous faire comprendre
Une analyse de Gérard PIROTTON - juin 2024
C’est le lot de tout·e intervenant·e en ErE : pour nous faire comprendre, nous utilisons des mots… et pas que des mots, bien sûr ! Toutefois, les mots sont, en quelque sorte, nos instruments de travail. Il est donc très utile de se pencher sur cette question : que se cache-t-il dans nos cerveaux derrière la signification que nous donnons aux mots que nous utilisons ? De la théorie à la pratique.
Poser le problème
Qui d'entre nous n'a pas déjà connu cette expérience : nous pensions avoir réussi à bien nous faire comprendre, que ce soit d’enfants lors d'une animation, ou de nos interlocuteurs lors d'une balade guidée… Nous pensions avoir reconnu, dans des hochements de tête approbateurs ou dans des regards complices, des signes de la compréhension que nous recherchions… pour constater un peu plus tard que c’est autre chose qui a été compris ! On peut alors se poser ces questions : qu’y a-t-il derrière les mots que nous utilisons ? Quelles sont les attitudes ou les comportements qu’ils peuvent déclencher ? Quelles sont les émotions qu’ils peuvent susciter, les valeurs qu’ils peuvent solliciter ? Formulées en ces termes, ces questions peuvent sembler évidentes. Elles sont cependant fondées sur une croyance : notre compréhension tiendrait dans les mots. On va voir qu’il s’agit plutôt de prendre distance avec les mots eux-mêmes, autant d’ailleurs qu'avec la réalité dont ils rendent compte, pour orienter le projecteur essentiellement sur autre chose, à savoir la manière dont nos cerveaux s'y prennent pour élaborer de la signification. Dit autrement : ce ne sont pas tant les mots que nous utilisons qui comptent, c’est davantage comment ils sont compris !
Le cerveau, un organe particulier de notre corps
Nous pensons avec notre cerveau, qui est un des organes de notre corps. Les idées ne sont pas des entités vaporeuses, éthérées, aériennes, elles sont le fruit de notre cerveau, de sa structure, de son fonctionnement… Les caractéristiques de cet organe sont le fait de l’évolution de l’espèce humaine (1), mais aussi de nos interactions avec les objets du monde physique (2). Ces interactions s’expérimentent également au sein d’interactions sociales (3), lors de la petite enfance, puis plus tard et plus globalement, dans toutes les dimensions de notre culture (4).
Tout cela est bien plus déterminant qu’il n’y paraît. L’intimité des réseaux neuronaux sollicités par notre compréhension est tributaire de notre corps. Nos cinq sens sont là, non pour informer notre cerveau d’états du monde, mais bien davantage pour générer, structurer, renforcer des réseaux neuronaux, ces vastes ensembles de cellules neuronales qui s’activent ensemble pour générer ce que nous nommons de la signification… Ces interactions avec le monde sont donc déterminantes pour nous, nous dont le travail consiste à chercher… à nous faire comprendre !
Précisément : qu’est-ce que comprendre ? Dans toute sa radicalité, comprendre consiste à projeter ce que nous savons, pour l’avoir expérimenté corporellement, sur ce que nous cherchons à comprendre. Nous projetons, sur ce que nous voulons connaître, une structure schématique et imagée, une structure qui est héritée de notre histoire des rapports entre notre corps et les objets du monde physique. In fine, notre cerveau est façonné par cette histoire, biochimique, sociale et culturelle. Sur base des indices que nous allons lui fournir, la personne à qui nous nous adressons va activer tout ou partie de cet ensemble pour élaborer de la signification et cela, de manière « automatique » et très massivement non consciente. C’est ce dont entreprend de rendre compte l’approche cognitive du langage, dans le courant de recherche que l’on appelle la cognition incarnée et dont George Lakoff est à la fois une figure de proue et un bon vulgarisateur. Examinons tout cela.
Le goût du concret
Conséquence première, le goût de notre cerveau pour le concret, le palpable, le sensible… c’est-à-dire ce dont nous pouvons faire l’expérience corporelle immédiate. Prenons un exemple souvent évoqué : « Il faut limiter le réchauffement du climat à 1,5°C. » Dans cette phrase, le mot climat est un concept abstrait, ce qui est renforcé par le fait que cette température de 1,5°C est le résultat d’un travail de collecte et de traitement statistique très élaboré. Personne ne fait l’expérience sensible du climat. Ce que nous ressentons, c’est la température qu’il fait, ici, aujourd’hui, maintenant. Sur une journée, nous vivons des changements de température autrement plus importants que 1,5°C et nous vivons cela comme tout à fait normal ! Il n’y a donc là pas l’ombre d’une inquiétude à avoir.
Conclusion pratique : quelle est l'expérience corporelle concrète que nous pouvons éprouver d'une hausse inquiétante de la température ? La réponse est alors évidente : c'est la température de notre propre corps. 1,5°C au-dessus de notre température habituelle, c'est de la fièvre et cela nous oblige à nous soigner.
La métaphore : un processus des plus fondamentaux
C'est avec le livre « Les métaphores dans la vie quotidienne (5) » que Lakoff est rapidement devenu un des chefs de file de la cognition incarnée. « L'essence d'une métaphore est qu'elle permet de comprendre quelque chose (et d'en faire l'expérience) en termes de quelque chose d'autre (6) ». Une métaphore n'est donc pas un jeu sur les mots mais davantage un des mécanismes les plus caractéristiques du système conceptuel humain. Prenons un exemple, avant d'en tirer les implications concrètes pour nous-mêmes.
Dans notre toute petite enfance, nous avons vu des adultes remplir devant nous un biberon de lait. Cette expérience active ensemble deux zones du cerveau, celle qui gère l’orientation dans l’espace (ici donc la hauteur atteinte par le niveau de lait) et celle qui concerne les masses, les volumes, bref la quantité. La répétition de cette expérience va créer et renforcer un réseau qui va associer ces deux zones pour constituer un schéma de compréhension qui, avec des mots, pourraient se formuler ainsi : « plus-c’est-en-haut » + « plus-c’est-mieux » + « moins-c’est-en-bas » + « moins-c’est-frustrant ». Ce sont là des structures de raisonnement non conscientes qui s’activent aussi dans des expressions comme : « Elle a gravi des échelons », « Ma vue baisse », « Cela m'a remonté le moral », « Comment ont-ils pu s'abaisser à ça »…
On voit alors la déclinaison pratique que l'on peut en tirer pour nos discours. Si cette structure de raisonnement, schématique et imagée, est inscrite dans nos cerveaux de manière aussi puissante, c'est cette structure que nous venons immanquablement percuter lorsque nous en appelons à des comportements plus sobres. Le mot sobriété active automatiquement et non consciemment l'idée de perte, de diminution, de frustration, de privation. En conséquence, veillons à attacher chacune de nos propositions à du « plus ».
Plus de liberté, plus de convivialité, plus de calme, plus de beauté…
Lakoff et ses collègues ont ainsi identifié des centaines de métaphores (7) qui constituent autant de structures de raisonnement se manifestant dans une foule d'expressions de la langue quotidienne. Prenons-en encore une en exemple : « l’affection-est-de-la-chaleur », dont on peut voir des manifestations à travers des expressions comme : « Il me glace le sang » ou « Ton cadeau m'a réchauffé le cœur ». La traduction opérationnelle pour nous est alors assez évidente. Chaque fois que nous parlons de réchauffement climatique, ce terme étant automatiquement et non consciemment associé à de la sécurité, de l'affection, du réconfort, il est donc loin de susciter les effets que nous en attendons. Conclusion pratique : n’utilisons plus l’expression « réchauffement climatique ».
LAKOFF George, JOHNSON Mark, (1985), « Les métaphores dans la vie quotidienne »
La nature nous engage
Nous aimons expliquer, faire découvrir, faire comprendre. Nous sommes convaincu·es que l’on respecte et que l’on protège mieux ce que l’on a appris à connaître et à comprendre. En quelque sorte, nous croyons souvent que c’est le savoir qui conduit à l’action. Pourtant, les sciences sociales nous montrent tout autre chose (8). Ce qui conduit à l’action, ce sont davantage nos valeurs, ainsi que nos attachements (9), pour reprendre les mots de Bruno Latour, c'est-à-dire ce à quoi nous tenons.
Nous sommes riches de nos valeurs. En ErE, on se réclame par exemple de l’entraide, du respect du vivant, de l’empathie, de la solidarité… Ce sont là aussi des ressorts de l’engagement (10). La conclusion s’impose donc : surtout, continuons à exprimer nos valeurs, à proposer à nos publics de partager les leurs, en partant de questions éthiques par exemple pour guider nos actions. Cela permet de créer un contexte favorable à ce que nous dirons ensuite. C’est ce qui nous permet de nous connecter à nos publics. C’est ce qui nous permet d’établir, avant toute autre chose, une relation de complicité et non une relation de supériorité, qui se formulerait ainsi : « Je sais et vous ne savez pas, je vais vous expliquer… ».
Nous nous engageons aussi pour ce à quoi nous sommes attaché·es. Les professionnel·les de l’ErE l’ont bien compris et ont fortement développé l’approche sensible, visant à toucher la personne en plein cœur, pour qu’elle développe son attachement au milieu. Cet attachement est d’ailleurs lié à nos valeurs d’empathie, de respect du vivant. Déclinaison pratique : commençons par énoncer nos valeurs.
L'éléphant de Lakoff
C'est un des best-sellers (11) du Lakoff vulgarisateur de son propre travail. « Essayez un peu, demande-t-il, de ne pas penser à un éléphant ». C'est tout simplement impossible. Dans l'effort même que nous faisons pour ne pas penser à un éléphant, nous ne pouvons pas ne pas évoquer un éléphant. L'injonction « Ne pensez pas à un éléphant » équivaut, cognitivement parlant, à demander « Pensez à un éléphant ». La déclinaison pratique est alors évidente : évitons la négation.
Pourtant si facile à énoncer, ce principe semble bien difficile à mettre en œuvre. Combien de fois ne disons-nous pas : « Il n'est pas trop tard », « Non, la nature n'est pas à notre service », « l’activisme n’est pas un crime »… Comme l’éléphant, ce sont les mots soulignés qui sont cognitivement activés, et non leur négation. Que faire alors ? Tourner les choses à la forme positive. Cela donnera : « Il est encore temps, chaque 0.1°C compte », « Nous sommes des vivants parmi d’autres vivants », « Nous sommes la nature qui se défend », etc. Résumons : pour mieux nous faire comprendre, évitons les négations !
Parler efficace
C'est une tension régulièrement évoquée parmi les intervenant·es en ErE. Lorsque nous cherchons à susciter des changements de comportement, dans ces efforts que nous faisons pour être pédagogiquement performants, ne prenons-nous pas le risque d’y laisser un peu de notre authenticité ? Ne sacrifions-nous pas la sincérité et le bien-fondé de ce que nous avons à dire, sur l’autel de l’efficacité ?
Deux réponses sont ici possibles. Premièrement, si nous comprenons les résultats des recherches menées en sciences cognitives ces 40 dernières années, recherches dont nous avons donné un aperçu ci-dessus, et que nous en tirons les conclusions opérationnelles pour nos actes de communication, nous aurons ainsi plus de chances d'être compris, tout simplement. Deuxièmement, celles et ceux qui ont tout intérêt au maintien des activités qui sont destructrices de la vie sur terre, dans les formes que nous lui connaissons aujourd'hui, prennent appui sur cette connaissance du fonctionnement du cerveau pour faire valoir leurs intérêts par de la communication manipulatrice (12). Devrions-nous leur laisser le champ libre, au motif que, cherchant à être compris, nous y perdrions notre âme ?
Critiques de Lakoff : cognition désincarnée
Bien sûr, les thèses que défend George Lakoff ont fait l’objet de nombreux commentaires, le plus souvent enthousiastes et stimulants, mais aussi critiques, c’est là le propre de toute proposition innovante. Certaines portent sur la dimension méthodologique (les dispositifs mis en œuvre pour collecter les données empiriques) ; d’autres, les principales, concernent la dimension philosophique. En effet, l’approche de Lakoff vient contester les tenants de la thèse de l’objectivité. Selon cette thèse, nous pouvons décrire le monde objectivement, c’est en cela que tiennent un savoir et un discours valides. Les états du monde sont représentés dans notre pensée et ils s’énoncent avec des phrases (13). L’auteur est très conscient qu’il vient remettre en cause cette thèse, soutenant pour sa part celle du constructivisme, travaillant pour cela avec le philosophe Mark Johnson (14). Bien sûr, le monde réel existe. Mais nous ne pouvons y avoir accès qu’au moyen des possibilités et des contraintes du fonctionnement de notre cerveau, lui-même largement tributaire de et façonné par les possibilités et les limites de notre corps et de nos sens, ainsi que nos apprentissages et notre culture, par exemple. « Connais-toi toi-même », pour mieux comprendre le monde, en quelque sorte. Voilà ce que Lakoff bouscule et l’on peut comprendre que cela ait suscité des contestations. Il s’en prend aussi aux tenants du cognitivisme, qui estiment que le fonctionnement du cerveau peut être comparé à un système de traitement de l’information, qui distingue des données (datas) et des procédures (des programmes). Pour Lakoff au contraire, il importe de tirer toutes les implications de cette affirmation : nous pensons avec notre cerveau et notre cerveau est un des organes de notre corps, autant qu’il est façonné par lui.
Oui, mais alors ?
En 2010, Lakoff publie un article qui fera date. Il s'adresse spécifiquement à celles et ceux qui sont préoccupés par les enjeux environnementaux, cherchant à mettre à leur disposition ses réflexions et ses propositions de cognitivo-linguiste. Le titre de son article pourrait se traduire ainsi : « Ce qui compte, c’est la façon dont nous parlons de l’environnement » (15) . Il y présente, d’une manière très accessible, une de ses contributions théoriques majeures, la notion de « frame » et il l’applique à la communication environnementale. Résumons l’argument. Ce qui compte, dit-il, ce sont les structures de raisonnement (les « frames », donc), qui sont activées par les mots que nous utilisons. Ainsi du mot « environnement » lui-même. L’environnement, c’est ce qui nous environne, ce qui nous entoure. L’environnement, c’est ce qui n’est pas nous !
Bien sûr, nous connaissons Baptiste Morizot (16), Lucie Sauvé (17), Philippe Descola (18), Vinciane Despret (19) et bien d’autres. Mais lorsque, pour parler de ces enjeux, nous ne disposons que de mots qui activent des schémas de séparation (20), nous sommes devant un défi majeur, que Lakoff décrit en ces termes : « Nous sommes en hypocognition ». Dans notre culture, nous ne disposons pas des mots, entendons bien ici des structures schématiques et imagées qui peuvent activer et qui soient capables de susciter immédiatement des schémas qui soulignent le lien, la co-dépendance, le destin commun partagé avec tous les autres vivants, ainsi que le soin et l’assistance mutuelle qui l’accompagnent. Ce défi cognitif existentiel, c’est ensemble que tous les acteurs de l’ErE -et bien d’autres acteurs aussi, sans doute- doivent le relever.
Aller plus loin
Reprenons quelques déclinaisons pratiques : le concret, la métaphore, nous attacher à du « plus », énoncer nos valeurs, s’exprimer à la forme positive, éviter les expressions « changement » et « réchauffement » climatique… Mais au-delà de ces trucs et ficelles, on voit bien que le chantier est gigantesque, à la mesure de l’ampleur de l’enjeu. Ce qui n’empêche nullement de faire déjà des choses très concrètes : éviter tels mots, en privilégier d’autres, par exemple. Et puis aussi en parler entre nous, quand nous préparons une activité, quand nous élaborons un outil pédagogique… C’est ainsi que nous aiguiserons nos vigilances. Mieux : lire(21), se documenter, se former, personnellement et en groupe, intégrer cela dans nos pratiques, ajouter ces lunettes à l’évaluation continue de nos actions… On peut aussi observer ce que d’autres font et relayer leurs tentatives, lorsque cela nous semble approprié… Nous participerons ainsi à leur diffusion.
Gérard PIROTTON (22)
Sources :
(1) Michael TOMASELLO, (2004), « Aux origines de la cognition humaine », Retz.
(2) Comme en rend compte le travail du psychologue Jean Piaget. Pour un ouvrage de synthèse, on consultera : Jean PIAGET (1975), « L'équilibration des structures cognitives. Problème central du développement », Presses Universitaires de France, Paris.
(3) Lev VYGOTSKI, (1985), « Pensée et langage », Editions Sociales, Paris.
(4) Jerome S. Bruner (1996), « L’éducation, entrée dans la culture. Les problèmes de l’école à la lumière de la psychologie culturelle », Retz.
(5) LAKOFF George, JOHNSON Mark, (1985), « Les métaphores dans la vie quotidienne », Ed. de Minuit, Paris. [Metaphors We Live By, 1980, The University of Chicago Press]
(6) LAKOFF George, JOHNSON Mark, (1985). Page 15.
(7) Voir : https://www.lang.osaka-u.ac.jp/~sugimoto/MasterMetaphorList/MetaphorHome.html
(8) Le processus appelé « réduction de la dissonance cognitive », permet d’illustrer l’inverse : ce sont nos actes qui conduisent nos pensées. On consultera notamment :
FOINTIAT, Valérie, GIRANDOLA, Fabien, GOSLING Patrick, (dir), (2013), « La dissonance cognitive. Quand les actes changent les idées », Armand Colin, Collection U, Paris.
(9) LATOUR, Bruno, (2017), « Où atterrir ? Comment s’orienter en politique », La Découverte, Paris.
(10) On peut se référer ici à l’outil conçu et diffusé par Ecotopie : « Les saisons de l’engagement ». https://ecotopie.be/publication/les-saisons-de-lengagement
(11) LAKOFF George, (2004-2014), « Don’t Think of an Elephant. Know your Values and Frame the Debate », Chelsea Green Publishing Co. Traduction française : (2015), « La guerre des mots. Ou comment contrer le discours des conservateurs », Les Petits Matins, Paris.
(12) Naomi ORESKES, Erik M. CONWAY, (2021) « Les marchands de doute », Edition revue et augmentée, Le Pommier.
(13) Mark JOHNSON, George LAKOFF, (2002), « Why cognitive linguistics requires embodied realism », Cognitive Linguistics, 13, 2002, p. 245-264.
(14) Mark JOHNSON, (1987), « The Body in the Mind. The Bodily Basis of Meaning, Imagination, and Reason », The University of Chicago Press, Chicago and London.
(15) George LAKOFF, (2010), « Why it Matters How We Frame the Environment », in: Environmental Communication, 4:1, 70-81. Lien vers cet article : https://doi.org/10.1080/17524030903529749.
Une présentation et traduction en français de cet article est disponible à l’adresse suivante : https://etopia.be/blog/2022/12/22/la-facon-dont-nous-cadrons-lenvironnement-est-importante-pourquoi
(16) MORIZOT, Baptiste, (2020) « Manières d’être vivant. Enquêtes sur la vie à travers nous », Actes Sud.
(17) SAUVÉ, Lucie, (1994). « Pour une éducation relative à l’environnement : éléments de design pédagogique ». Montréal/Paris - Guérin/Eska.
(18) DESCOLA, Philippe, (2005), « Par-delà nature et culture », Gallimard [Folio, Essais, 2015], Paris.
(19) DESPRET, Vinciane, (2019), « Habiter en oiseau », Actes Sud.
(20) PIROTTON, Gérard, (2017), « Distinguer sans séparer, relier sans confondre. Penser et agir dans une société des individus », DDGAI. Accessible à l’adresse suivante : https://www.cdgai.be/publications/distinguer-sans-separer-relier-sans-confondre-penser-et-agir-collectivement-dans-une-societe-des-individus
(21) PIROTTON Gérard (2022), « Mieux parler des enjeux de climat et biodiversité. Le “petit Lakoff” sans peine ! ». Accessible sur le site d’Etopia : https://etopia.be/blog/2022/09/27/le-petit-lakoff-sans-peine
(22) Gérard Pirotton est docteur en sciences sociales (Information et communication), intervenant et formateur.