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Outil pédagogique

Eloge de la bartasse

Le hors sentier comme pratique pédagogique

bartasse

La bartasse est une expression et une pratique du maquis. Elle vise à sortir du chemin sans crainte de traverser buissons et broussailles. Bartasser, c’est faire un pas de côté, s’enforester, partir à l’aventure… pour en revenir toujours un peu plus vivant·e·s. 

Mais quels sont les intérêts pédagogiques de la bartasse ? Dans quelles conditions sortir du sentier avec un groupe ? En pleine forêt ou à travers champs, nous avons trouvé matière à développer la motricité, l’attention, l’imagination et notre lien au vivant ; favoriser l’autonomie et l’émancipation ; appréhender les risques et apprendre à fonctionner de manière collective.

A l’époque du hors sol, nous cherchons des voies pour toucher terre. La bartasse est apparue comme une piste éducative à ouvrir. Nous l’arpentons depuis plusieurs années avec la Dynamique Sortir et, à travers cet ouvrage, nous vous partageons nos expériences et réflexions. Cet écrit collectif valorise le hors sentier comme approche pédagogique. Il invite à sortir des chemins tout tracés.

Avis et conseil d'utilisation

Ce petit ouvrage, illustrés de témoignages de terrain, passe en revue les apports pédagogiques de la "bartasse", cette pratique du hors sentier lors de sorties nature : motricité, imaginaire, lien à la nature, apprentissage du risque, autonomie, faire collectif. Le dernier chapitre fournit des pistes d'activités pédagogiques hors sentier, assorties de quelques points d’attention. 

Les auteur·es estiment minimes les impacts sur les écosystèmes, à condition que la sortie soit préparée, encadrée, occasionnelle et en petit groupe. Volontairement axé sur l'éloge du hors sentier, l'ouvrage n'en minimise pas les limites et ne dénigre pas pour autant le sentier ; le hors-sentier étant, pour ses auteur·es, une option appréciable en ces temps de "limitation éducative". 

Un outil plutôt plutôt destiné aux animateur·ices nature déjà expérimenté·es et attentif·ves au bien-être tant physique que psychologique des animé·es, ainsi qu’au respect des écosystèmes traversés (milieux sensibles, période de nidification, droit de propriété...), en recherche d’une autre approche du dehors. S.H.