Pour des budgets à la hauteur des enjeux environnementaux !
Pour des budgets à la hauteur des enjeux environnementaux !
Alors que les enjeux environnementaux touchent à la fois notre santé, notre économie, notre sécurité alimentaire et notre qualité de vie, les choix budgétaires de nos gouvernements restent largement incohérents. Les investissements dans la protection de la nature, du climat ou de la qualité de l’air restent insuffisants, tandis que des secteurs polluants continuent de bénéficier d’un soutien public important. Pourtant, investir dans l’environnement, c’est aussi investir dans notre avenir collectif : chaque action de protection prévient des coûts bien plus lourds à long terme — qu’il s’agisse de catastrophes naturelles, de crises sanitaires ou de pertes économiques. Sous-financer l’environnement, c’est un mauvais calcul. Il est temps d’aligner les priorités budgétaires avec les véritables enjeux de notre époque.
Nos associations environnementales doivent jongler quotidiennement entre deux urgences :
- L'urgence environnementale qui nous pousse à multiplier les actions de sensibilisation, de protection et d'accompagnement à la transition
- L'urgence financière qui menace notre survie économique et nous empêche de nous concentrer sur l'essentiel
Cette précarité constante est épuisante. Nos associations font pourtant un travail impactant : elles forment les citoyen·nes, accompagnent les entreprises, interpellent les politiques, protègent la biodiversité, expérimentent des solutions locales... Ce tissu associatif porte une action indispensable face aux défis environnementaux, par des missions d’intérêt général qui, en principe, relèvent de la responsabilité de l’État. Nous méritons une stabilité financière qui nous permette de nous concentrer sur notre mission : évoluer vers une société respectueuse de l’environnement et de ses habitants, une société plus juste et solidaire. Pour garantir la viabilité de notre planète.
Des budgets régionaux qui investissent dans l’environnement
Aujourd’hui, la viabilité des associations environnementales est en effet fragilisée par les politiques d’austérité mises en place par les gouvernements régionaux. Comme une grande part du secteur non-marchand, ces associations sont visées par des diminutions de subsides, considérés par certains ministres comme « facultatifs », même lorsqu’ils finançaient des projets indispensables pour les citoyens et la qualité de leur environnement, et qu’ils avaient prouvé leur efficacité. A cela s’ajoute une non-indexation récurrente des subventions, la suppression de marchés publics et d’appels à projets. L’avenir est sombre et se résume en un mot : incertitude. Or, comme les entreprises, les associations ont besoin de prévisibilité et de perspectives. On ne se sépare pas de travailleurs et travailleuses expérimenté·es du jour au lendemain.
A Bruxelles, en l’absence de gouvernement de plein exercice, une association environnementale sur deux a déjà dû licencier, une sur trois a opéré des réductions du temps de travail, 60% craignent pour leur survie à court terme.
En Wallonie, les restrictions budgétaires et les incertitudes liées à la pérennisation des moyens financiers, notamment en matière de biodiversité, de climat et de développement durable, inquiètent fortement 42% des associations qui travaillent sur ces enjeux.
Au total des deux régions, ce sont déjà une centaine de personnes licenciées, et la situation risque de s’aggraver en 2026. Au-delà de l’emploi (qui est pourtant le leitmotiv des gouvernements), cela impacte les services importants rendus à la population et réduit l’accessibilité de nos activités.
Pour arrêter l’hémorragie et lever les incertitudes qui gangrènent le secteur, nos associations demandent une seule chose : des moyens et des budgets régionaux 2026 à la hauteur des enjeux environnementaux.
Quelques chiffres
💰 En Wallonie et à Bruxelles, les associations d’éducation à l’environnement emploient près de 1000 personnes (+ des milliers de bénévoles), qui sensibilisent plus de 700.000 enfants et adultes par an (cf. Etat des lieux 2022). Chaque année, elles versent près de 1,5 millions d’euros dans les caisses de l’Etat sous forme de cotisations sociales (sans parler des impôts payés par les travailleurs)
💰 Un euro investi dans la nature belge rapporte jusqu’à 51 euros (étude VITO et ULiège, 2025)
💰 Seulement 1/5000e du budget régional bruxellois est alloué à l’éducation à l’environnement (1/3000 en Wallonie). Avec l’argent consacré à la rénovation du tunnel Annie Cordy (500 millions), on pourrait financer nos actions éducatives dans la capitale durant 250 ans !
💰 Les coûts des mesures de protection du climat sont déjà six fois moins importants que ceux de l’inaction pour limiter le réchauffement climatique à 2°C (étude publiée dans Nature, 2024)
‼️ …évidemment, l’apport des associations environnementales ne peut être réduit aux économies réalisées
Soutenez cette mobilisation, en augmentant sa visibilité ! 📣🙏
💬 Partagez nos posts, relayez nos communications, parlez-en autour de vous, témoignez, il est temps de faire comprendre l’urgence de notre situation.
👍 Suivez-nous sur Facebook, Instagram et LinkedIn et partagez nos posts.
🎗️ Téléchargez notre kit de communication et diffusez-le, imprimez les affiches et affichez-les, ajoutez notre signature email, relayez l’action dans vos newsletters, tous ce que vous pourrez faire pour soutenir la campagne sera très précieux.
Téléchargez notre kit de com’ :
- Affiche Portrait et Affiche Paysage
- Post réseaux sociaux
- Story
- Cover réseaux sociaux
- Signature email
- Vidéo de l’action (à venir)
- Communiqué de presse
A propos
L'avis de Canopea
L'avis du Réseau IDée
L'avis d'écoconso
L'avis d'Empreintes
Christophe Dubois
Directeur du Réseau IDée asbl
Dossier de presse :
- Communiqué de presse (à recevoir)
- Christophe Dubois (Réseau IDée) - christophe.dubois@reseau-idee.be - 0485 94 08 53