Imagine que 2030 est arrivé et que des solutions pour la planète ont bien été appliquées. Et nous voilà dans un monde où chacun mange à sa faim, un monde plus propre, plus beau, plus juste.
Ces temps-ci, on dirait que chaque jour apporte sa mauvaise nouvelle. Trop de pluie, pas assez de pluie, la banquise fondue comme une glace, des îles noyées dans l’océan, des animaux disparus, des forêts parties en fumée, du plastique partout… L’idée se répand qu’il est trop tard, qu’on ne peut rien faire, qu’on n’est pas assez fort ou pas assez riche pour y changer quelque chose. C’est faux. Archi-faux. Chaque jour, aux quatre coins du monde, des femmes et des hommes se retroussent les manches pour étudier, faire des expériences et partager leurs idées. Ils et elles sèment, plantent, bâtissent, protègent et inventent. Que se passe-t-il, alors ?
Les forêts repoussent, les poissons se multiplient, les habitants des villes ont moins faim, moins chaud, la pauvreté recule, les garçons et les filles vont à l’école, des énergies propres font tourner des machines efficaces…
Pourquoi ça marche ? Parce qu’une grande partie des problèmes qu’affronte le monde est créée par les sociétés humaines : la destruction de la nature, la faim, la pauvreté, le gaspillage, les injustices… Il est logique que des humains y trouvent des solutions. Il existe même tant de solutions qu’en 2015, 193 pays en ont rassemblées des centaines dans un traité international et ont promis de les appliquer. Ce traité s’appelle « Agenda 2030 pour le développement durable ». Dans ces pages, on imagine que 2030 est arrivé et que ces solutions ont bien été appliquées. Et nous voilà dans un monde où chacun mange à sa faim, un monde plus propre, plus beau, plus juste. Allez, viens. Imaginons ce monde de demain. L’imagination a du pouvoir !