Cette formation de deux jours questionne les pratiques d’aménagement du territoire et de protection de la nature en vue de les adapter aux enjeux de préservation de la biodiversité et de cohabitation entre humains et non humains.
Qu’est-ce qu’une « bonne pratique » de gestion de la nature ? Comment les actions d’aménagement du territoire et de protection de la nature induisent-elles certaines relations entre les êtres vivants ? Quelles sont les tensions entre les textes de référence (décrets, plans, stratégies…) et les acteurs et actrices de terrain ? Quelles représentations du monde illustrent ces textes et quels sont leurs impacts sur la gestion du territoire ? Que faire, sur le terrain, pour prendre en compte une pluralité de positions et de points de vue ? Comment faire cohabiter les êtres vivants partageant un même territoire ?
Pour ce faire, des éclairages issus du droit, de la philosophie, de l’anthropologie et de l’histoire seront mobilisés pour opérer des décalages dans nos conceptions du territoire, de la nature et des rapports aux êtres vivants. Ces éclairages permettront de faire évoluer ses pratiques (professionnelles ou personnelles) de gestion de la nature ou d’aménagement du territoire.
Méthodes participatives et collectives (démarche d’autosocioconstruction des savoirs). Alternance d’exercices pratiques et d’apports théoriques, d’activités à l’intérieur et à l’extérieur (pédagogie de terrain).
Expérimentation d’outils de philosophie pratique (animation de discussions, décalage de points de vue, conceptualisation, etc.) en vue de mener une réflexion collective.
Visite d’un espace naturel et observation réflexive des pratiques de terrain.