Le Réseau d’écologie sensible regroupe les personnes et associations qui pratiquent l’approche «sensible» de connexion au vivant. Ancré en Belgique francophone, il est composé de l'ensemble des tisserand·es (animateur·ices en écologie sensible), des membres du cercle Saule (opérationnel), des bardes (collectifs de soutien) et d'autres partenaires.

Il a pour mission de soutenir la professionnalisation des animateur·ices en écologie sensible, et de déployer l'écologie sensible plus largement dans la sphère publique. Cela passe concrètement par des journées de coopération ou de formation à destination des tisserand·es et des bardes, par la mise en contact ou la création de partenariats entre différents acteurs de l'écologie sensible et d'autres institutions ou associations, par le développement de discours communs et d'outils de communication autour de l'écologie sensible... 

Les approches «sensibles» de connexion au vivant (à soi, autour de soi, aux humain·es et autres qu’humain·es et au plus grand que soi) visent à : 
- Rendre visibles les liens entre le fonctionnement de la société, le fonctionnement psychique et la façon de traiter le vivant pour passer de la dégradation à un prendre soin des individus et des communautés humaines et autres qu’humaines ;
- Permettre de ressentir et de nourrir l’interdépendance profonde avec le vivant.
Ce "prendre soin" relié au vivant peut alimenter des alternatives par la profondeur et permettre une plus grande résilience et un plus grand pouvoir de régénération.

Ces approches allient différentes significations du mot «sens-ible» :
- Cocréer du sens (signification et direction) sur «être humain.e à cette époque et au cœur de la toile du vivant» en s’inspirant de cette dernière ;
- Accueillir la sensibilité (émotionnelle) liée à l’état du monde et soutenir le travail de transformation de ces ressentis en cheminement individuel et/ou en engagement citoyen ;
- Réveiller notre lien au vivant par des propositions qui ouvrent les sens.