La biodiversité en chiffres
Les espèces
- 1,9 million d’espèces seraient répertoriées au niveau mondial (1). Mais il en existerait en réalité entre 8 et 12 millions.
- Les scientifiques découvrent chaque année environ 16 000 nouvelles espèces.
- 90% des espèces terrestres passent une partie de leur existence sous terre. (1)
- La biomasse terrestre (2) est constituée pour 82% de plantes, pour 12% de bactéries et pour seulement 0,37% d’animaux.
L’effrondrement du vivant
- 1 million d’espèces sont menacées d’extinction.(3)
- Aujourd’hui, la biodiversité décline à un rythme 10 à 100 fois supérieur à celui des derniers millénaires.(1)
- Les populations évaluées d’animaux sauvages dans le monde (mammifères, poissons, oiseaux, reptiles et amphibiens) ont diminué de 68% depuis 1970.(1) En Belgique, par contre, les populations étudiées depuis les années 90 semblent relativement stables. Du moins en moyenne inter-espèce : certaines augmentent, d’autres diminuent. Chez nous, les populations d’oiseaux enregistrent le plus fort déclin : elles ont diminué de 28% depuis 1990. Alors que les libellules et demoiselles ont augmenté de 43%.(1)
- 46 % des arbres ont disparu depuis le début de la civilisation humaine.(1)
L’impact des activités humaines (3)
- La dégradation ou la perte de leur habitat représente la principale menace pesant sur les populations d’animaux sauvages.
- Plus d'un tiers de la surface terrestre et près de trois quarts de ses ressources en eau douce sont, à ce jour, destinées à l’agriculture ou à l’élevage.
- La dégradation des sols a réduit de 23 % la productivité de l’ensemble de la surface terrestre mondiale.
- En 2015, 33 % des stocks de poissons marins ont été surexploités.
- Plus de 75 % des types de cultures vivrières mondiales dépendent de la pollinisation par les animaux, dont les populations sont en fort déclin.
- 5,6 gigatonnes de CO2 sont retenues dans les écosystèmes marins et terrestres. Ce qui équivaut à 60 % des émissions mondiales dues aux combustibles fossiles.
- Le risque d'extinction des oiseaux, des mammifères et des amphibiens aurait été au moins 20 % plus élevé sans les actions de conservation mises en place.
En Wallonie (4)
- 30 à 35.000 espèces de plantes, de champignons, d’animaux et de micro-organismes ont été identifiées en Wallonie.
- 11 % minimum du territoire wallon est artificialisé, avec une augmentation de 44 % entre 1985 et 2020.
- 57 % des peuplements forestiers ne comptent qu’1 ou 2 essences. Depuis le 18e siècle, 56 % des forêts feuillues ont été déboisées pour l’agriculture ou transformées en plantations résineuses.
- Seulement la moitié des eaux de surface sont en bon état écologique.
- Près de 1 500 espèces exotiques ont été détectées, dont 1/3 sont établies et potentiellement envahissantes.
- Les sites naturels protégés (réserves) ne couvrent qu’1,3 % de la Wallonie.
Sources :
(1) Selon le Rapport Planète Vivante Belgique, édition 2020
(2) La biomasse est la masse totale des organismes vivants - https://fr.wikipedia.org/wiki/Biomasse (écologie)
(3) Rapport 2019 et 2021 de l’IPBES (Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques)
(4) Etat de l’environnement wallon 2021